Faut-il y voir les alertes répétées des associations locales auprès des pouvoirs publics ou  la présence d’un ancien préfet de Corse au secrétariat général de l’Elysée?

La déclaration du Premier ministre ce jour mérite d’être reprise : « Une attention particulière sera portée à la lutte contre le blanchiment, notamment dans le domaine de l’immobilier (…) ainsi qu’aux (…) autorisations d’urbanisme et plus particulièrement au respect de la loi littoral (…) ».

On attend avec impatience les premières mesures concrètes : quid des permis de construire de complaisance que nous avons combattus avec les associations (Marfisi, Perretti… v. l’ouvrage d’H. CONSTANTY, pour s’en tenir à la période récente)? La Corse et l’affairisme immobilier dont le contentieux de l’urbanisme n’est qu’une facette, quels responsables, quels coupables? A l’instar du juge THIEL (interview dans « Le Monde » de ce jour) nous ne croyons pas que la seule stigmatisation des élus locaux suffira.

 

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